couverture

Mondialisation et ses ennemis

Cohen, Daniel

  • Éditeur : Grasset
  • ISBN 9782246664017
  • 32,95 $ *

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Résumé

Présente deux camps opposés à la mondialisation, d'un côté, les mollahs dénonçant l'Occident et la corruption du monde, de l'autre, les ennemis du capitalisme qui soulignent l'oppression exercée sur les peuples. Démontre que ces différents courants sont contredits notamment par les avancées technologiques, les peuples disposant des moyens de modeler le monde.

Biographie de l'auteur.e

Daniel Cohen est professeur de sciences économiques à l'Ecolenormale supérieure et à l'université de Paris-I Panthéon-Sorbonne. Ilest membre du Conseil d'analyse économique auprès du Premierministre et éditorialiste associé au journal Le Monde. Il a été désigné«Economiste de l'année», en 1997, par Le Nouvel Economiste pourson ouvrage Richesse du Monde, pauvretés des nations et a reçu le prixdu Livre d'Economie 2000 pour Nos temps modernes.

Quatrième de couverture

La mondialisation actuelle est le troisième acte d'une histoire commencée il y a un demi-millénaire. Le premier s'est ouvert avec la conquête de l'Amérique au XVIe siècle par les conquistadores et le second s'est joué au XIXe siècle dans les comptoirs des marchands anglais. Chacun s'est terminé en tragédie pour les populations concernées.

Les ennemis de la mondialisation se recrutent aujourd'hui dans deux camps que tout oppose, mais qui se nourrissent de ce témoignage de l'histoire. Celui des «mollahs» qui résistent contre ce qu'ils désignent comme «l'occidentalisation du monde». Et celui des ennemis du capitalisme qui luttent contre l'exploitation des peuples par le grand capital. Le premier groupe arme la guerre des civilisations, le second la lutte des classes planétaires. Malgré leurs différences, ces deux camps se retrouvent dans l'idée que la mondialisation impose un modèle dont les peuples ne veulent pas.

La thèse de ce livre est que la vérité est aujourd'hui inverse. La mondialisation fait voir aux peuples un monde qui bouleverse leurs attentes; le drame est qu'elle se révèle totalement incapable de les réaliser. Jamais, par le passé, les moyens de communication, les médias, n'avaient créé une telle conscience planétaire; jamais les forces économiques n'avaient été autant en retard sur celle-ci. C'est parce qu'elle n'advient pas, et non parce qu'elle est déjà advenue, que la mondialisation aiguise les frustrations. Se méprendre sur ce point, c'est construire la critique du monde contemporain sur un formidable malentendu.