couverture

Musée des sorcières (Le)

Essai

Clément, Catherine

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Résumé

Une réflexion sur l'histoire des sorcières en Europe ainsi que sur ses liens avec la misogynie, le féminisme, la religion et la sorcellerie. A la fin du XVIIe siècle, cette vision de la femme s'est transformée, devenant le symbole de la vierge pure, respectée et muette.

Biographie de l'auteur.e

Romancière, philosophe, critique littéraire, essayiste, Catherine Clément n'est pas entrée en sorcellerie par hasard. Après avoir profondément aimé sa mère, une « sublime sorcière juive-russe passionnée d'occultisme et de voyance », choisissant « la raison contre sa folie », elle nous offre aujourd'hui dans un essai lumineux une réflexion pertinente sur les liens subtils qui relient misogynie, féminisme, religion et sorcellerie.

Quatrième de couverture

Le musée des sorcières

En Europe, on a brûlé les sorcières jusqu'au XVIIe siècle. Elles n'étaient coupables que d'une seule chose : être femme. À la veille de la Renaissance, un pape avait proclamé que toutes les femmes étaient sorcières. Bonnes à tuer pour protéger le « membre viril », disent les textes. Toutes ces cruautés sont à peine balayées par la Révolution française, et l'impure sorcière fut bientôt transformée en son contraire : la très pure Sainte Vierge.

Que reste-t-il aujourd'hui de ces sorcières jadis brûlées, écartelées, maudites ? Guérisseuses de choc cachées dans les campagnes, petites-filles du féminisme, activistes Femen ou membres du mouvement #MeToo, les sorcières du XXIe siècle sont libres et fières de l'être.