couverture

Contre la perte et l'oubli de tout

Châteaureynaud, Georges-Olivier

  • Éditeur : Albin Michel
  • Collection : Essais littéraires
  • ISBN 9782226435743
  • Paru le 15 octobre 2018
  • 26,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Le genre fantastique et ses oeuvres sont convoqués, comme L'invention de Morel de A.B. Casares, ou Forêt forteresse de M. Host ; quatre romans de H. Haddad ; trois réalistes : P. Garnier, M.-H. Lafon, A. Saumont. Puis ceux qui ont marqué leur passage : E. Delamare-Deboutteville, B. Privat, J. Gracq. Souvenirs au quartier Latin, expérience de l'atelier d'écriture, le tout remédie à l'oubli.

Quatrième de couverture

Contre la perte et l'oubli de tout . « En nous entourant de livres, nous nous efforçons de délimiter autour de nous un enclos d'éternité. Une telle compulsion signe notre appartenance à l'espèce humaine : nous le savons jusque dans nos gènes, rien n'est impérissable, et nous tentons désespérément d'apurer notre éternel débit sur les registres du temps.
Dans notre lutte contre la perte et l'oubli de tout, nous usons d'armes paradoxales. Le fragile papier dure plus que le granit. C'est qu'il se prête à la duplication, à la multiplication, à la dissémination. Les vingt ou trente exemplaires combustibles et putrescibles d'un incunable avaient plus de chances de traverser les siècles qu'une stèle de pierre. Pour celle d'Hammourabi qui nous est parvenue, combien reposent à jamais "sous dix couches de ténèbres" ? A contrario, a-t-on vraiment perdu une phrase, une ligne, depuis l'invention de l'imprimerie ? Naïfs nazis, gourdifles en chemise brune ! Brûler un livre, c'est brûler Phénix. ».