couverture

Pierre Benoit : le romancier paradoxal

Cortanze, Gérard de

  • Éditeur : Albin Michel
  • ISBN 9782226240156
  • Paru le 5 mars 2012
  • 34,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Académicien à quarante-cinq ans, P. Benoit écrivit des dialogues de films, des opérettes, des nouvelles, des articles et principalement des romans. A la fois reporter, journaliste et passionné de voyages autour du monde, il fut également un grand séducteur.

Quatrième de couverture

Pierre Benoit . Le romancier paradoxal . Grand voyageur, reporter passionné, Pierre Benoît (1886-1962) a fait rêver des générations de lectrices, et de lecteurs, avec ses romans flamboyants où un érotisme sous-jacent le dispute à un exotisme assumé. Aurore, Antinéa, Athelstane, Axelle..., les troublantes héroïnes de ce séducteur impénitent sont autant de femmes fatales qui inspirèrent les plus grands cinéastes.. À l'occasion du cinquantenaire de la mort de Pierre Benoit, l'écrivain Gérard de Cortanze retrace le parcours chaotique de ce romancier prolixe, auteur de quarante-trois romans. Marqué par la Grande Guerre, il connut toutes les gloires - il entra en 1931, à 45 ans, à l'Académie française - et la déchéance suprême lorsqu'il fut, en 1944, injustement jeté en prison pour « collaboration avec l'ennemi ». Sa biographie, exhaustive et remarquablement documentée, le sort enfin du purgatoire auquel une certaine critique l'avait condamné. Elle retrace la vie littéraire foisonnante du Paris de l'entre-deux-guerres dont Pierre Benoit fut un des piliers avec ses amis Carco et Dorgelès, nous fait croiser les innombrables conquêtes du romancier (de la chanteuse Marie Dubas à l'actrice Betty Stockfeld, en passant par Spinelly et Musidora) et révèle les nombreuses facettes de l'auteur de L'Atlantide, qui écrivit aussi bien des poèmes que des dialogues de films, ainsi que des centaines d'articles.. À son ami Jean Cocteau qui lui fit remarquer un jour qu'il avait « le génie de l'imprévu », Pierre Benoit répondit que « le devoir du romancier, c'est d'être de son temps ». Le XXe siècle et ses soubresauts lui donnèrent, ô combien, l'occasion d'être ce romancier paradoxal revendiquant une vie faite « d'absence d'unité, d'expérience et de rêverie »..