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Une analyse des paradoxes de notre rapport au corps et de l'évolution de sa conception à travers les siècles : dualismeavec l'âme, culture, sexualité, enveloppe charnelle, etc.
Michela Marzano est professeur de philosophie à l'université Paris-Descartes, où elle dirige le département de sciences sociales. Auteur de nombreux ouvrages dont, aux Puf, Penser le corps («Questions d'éthique», 2002), Je consens donc je suis (2006) et Visages de la peur (2009), elle a dirigé le Dictionnaire du corps (2007) et le Dictionnaire de la violence (2011). Elle dirige aux Puf la collection «La Nature humaine». En 2013, elle a été élue député au Parlement italien.
Les philosophes ont souvent préféré méditer sur l'âme et ses passions, faire des enquêtes sur l'entendement humain, ou encore critiquer la raison pure, plutôt que de se pencher sur la réalité du corps et sur la finitude de la condition humaine. Pourtant, même si le corps a souvent été considéré comme un fardeau entravant la connaissance et la vertu, aucune philosophie n'a jamais pu faire l'économie de sa présence. C'est dans et avec son corps que chacun de nous naît, vit, meurt ; c'est dans et par son corps qu'on s'inscrit dans le monde et qu'on rencontre autrui.
Cet ouvrage analyse les paradoxes de notre rapport au corps et la manière dont chaque époque invite à le repenser.
